Un coq dans votre poulailler : cocorico ou risque de chaos ?

Vous vous demandez si un coq serait le bienvenu dans votre poulailler… Bonne ou mauvaise idée ? La présence du roi de la basse-cour n’est pas indispensable pour vos poules, mais il peut tout de même rendre quelques « services ». Explications.

Un coq domestique au sein du poulailler ? Ce n’est pas obligatoire ! Vos poules s’accommodent bien de son absence pour pondre leurs œufs. Toutefois, un « poulet » au sein de la basse-cour peut occuper des fonctions plutôt utiles… Lesquelles ?

1. Sans coq, pas de poussins

La reproduction est le premier rôle qu’il faut lui reconnaître ! Une fois dans le poulailler, votre coq va féconder vos poulettes et permettre la naissance de poussins au sein de votre élevage. En l’absence de mâle ? Les poules pondent de la même façon et les œufs sont consommables, mais… stériles.

2. L’ange gardien, c’est lui

Votre coq est un bon protecteur pour vos poules. En effet, il les protège contre les prédateurs, notamment en les alertant du danger et en les rassemblant autour de lui. Coriace et courageux, votre poulet est capable de tenir tête à un renard pour défendre la basse-cour. Une tranquillité appréciable pour vos cocottes !

3. Le coq, un guide galant

Au cœur du poulailler, une hiérarchie naturelle s’instaure et le coq devient rapidement le chef de la basse-cour. Une fois à la manœuvre, il donne de précieux conseils à vos poules, pour trouver une source de nourriture, un lieu pour la ponte, les zones ombragées, etc. Bref, une vraie complicité entre mâle et femelles.

4. Un booster pour vos cocottes

Fanfaron et un brin séducteur, le coq donne un coup de fouet à la vie de la basse-cour. Sa seule présence stimule le rendement de vos pondeuses. De rares fois, l’animal peut se montrer agressif : il faut alors le mettre à l’écart pour ne pas mettre vos poules en danger. Évitez aussi de loger deux coqs dans la même « maison ».

Un coq ? Oui, mais avec précaution !

Le coq apporte donc son lot d’avantages, mais son arrivée est aussi synonyme de perturbations. Voici comment préparer sa venue…

  • Quelle race ? Préférez un coq de la même « famille » que vos poules (pas obligatoire). Généralement, on dit que l’Orpington est assez calme, alors que le Brahma est bienveillant.
  • Combien ? Pour un coq, vous devez avoir au moins six poules, par exemple des rousses. Ce chiffre passe à dix, lorsque votre poulailler est composé de cocottes naines. Sans ce seuil, votre mâle risque d’épuiser vos femelles par son ardeur et ses avances.
  • Quand ? Pour une entrée « en fonction » harmonieuse, rien de tel que d’incorporer le coq, une fois le poulailler assoupi. La nuit tombée, placez-le sur son perchoir, parmi les poules. Ils auront tout le temps de faire connaissance le lendemain…

Un dernier conseil ? Un coq est synonyme de « cocoricos » matinaux. Assurez-vous auprès de votre maison communale que sa présence soit bien autorisée dans votre jardin. Et pour ménager la chèvre et le chou, pensez à avertir vos voisins de son arrivée !

Vous vous demandez si un coq serait le bienvenu dans votre poulailler… Bonne ou mauvaise idée ? La présence du roi de la basse-cour n’est pas indispensable pour vos poules, mais il peut tout de même rendre quelques « services ». Explications. Un coq domestique au sein du poulailler ? Ce n’est pas obligatoire ! Vos poules s’accommodent bien de…

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