Quels engrais « verts » pour nourrir naturellement votre jardin ?

Jardinier du dimanche ou averti, vous cherchez des astuces pour entretenir votre jardin ? Oubliez les produits chimiques, la nature offre tout ce qu’il faut… Des solutions efficaces et bon marché pour soigner vos plantes et votre potager. Suivez le guide !

Avant d’enfiler vos bottes en direction du jardin, prenons le temps de regarder en détail un élément central : votre sol. C’est là que se développe la vie sous toutes ses formes… Plus votre terre est équilibrée, riche, stable et aérée, plus elle sera propice à vos cultures.

Rien de tel qu’une simple analyse de sol pour bien le connaître : sa texture, son taux d’acidité (pH), sa structure, etc. Vous aurez alors une idée plus précise des nutriments dont il a besoin et dans quel dosage :

• L’azote pour la croissance et le verdissement des feuilles ;
• Le phosphore pour la production de fleurs et de fruits ;
• Le potassium pour une bonne santé des plantes.

Un bon compost, la clé de voûte

C’est la principale solution pour fertiliser votre sol. Concrètement ? Vous recyclez de la matière organique pour en faire une ressource pour la terre de votre potager. Pour que la magie opère, et obtenir ainsi un bon humus, comptez une année.

Autrement dit, vous rassemblez vos « déchets » organiques et vous laissez faire la nature, que ce soit dans un composteur ou en tas à même le sol. Outre la méthode, la qualité du compost va dépendre de sa composition. Voici une recette équilibrée :

• 1/3 de matière azotée, c’est-à-dire ce qui est « vert » : déchets de cuisine, feuillages, fruits, tonte de pelouse, etc.
• 2/3 de matière carbonée, ce qui est « marron » : copeaux de bois, paille, feuilles mortes, marc de café, coquilles d’œufs, branchages, etc.

Les engrais naturels liquides

Si le compost organique va structurer et nourrir votre sol, il est parfois utile de donner un coup de boost à vos cultures, notamment pour les légumes gourmands. Comment ? Grâce à des fertilisants naturels. Ils vont combler les carences de la terre et prévenir les maladies. Parmi ces « mélanges » activateurs, composés généralement de 10 litres d’eau par kilo de plante, on trouve :

• Le purin d’ortie pour renforcer les plantes affaiblies et éviter les attaques de pucerons ;
• Le purin de consoude pour développer la floraison et repousser les parasites ;
• La décoction de prêle pour prévenir ou guérir les maladies fongiques.

La fiente de poule, une solution à portée de main

Du sang séché à la corne broyée, il existe un tas d’autres engrais naturels. Plus « classique », mais non moins efficace, le fumier est une option prisée, car facilement disponible. Surtout, si vous avez des animaux, par exemple des poules. Leurs fientes (et même leurs plumes) sont un fertilisant naturel d’excellente qualité, riche en azote, en phosphore, en potassium et en calcium.

Mais, comme tous les fumiers, il faut manier les fientes avec prudence : n’ayez pas la main trop lourde et, surtout, ne les utilisez jamais pures. Vous risqueriez de brûler les racines. Faites-les plutôt sécher et réduisez-les en poudre pour les mélanger à de la terre, ou compostez-les avec vos déchets verts.

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